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Qui fait quoi?

On ne devient pas chrétien tout seul. La foi se développe au contact de témoins crédibles et engagés. Elle fait entrer dans une famille, une communauté, un réseau de relations. Pour accompagner des jeunes sur le chemin de la foi chrétienne, la contribution de plusieurs personnes est sollicitée. Alors, qui fait quoi?

Le jeune qui demande le baptême ou la confirmation
La personne animatrice et/ou l'accompagnatrice individuelle
Le groupe, la gang du jeune
Les parents, le parrain, la marraine
Le groupe de soutien ecclésial

Qui fait quoi?

(photo©Depositphotos)

Le jeune qui demande le baptême ou la confirmation

Le jeune qui demande le baptême ou la confirmation est le premier acteur de sa démarche. Quel est le moteur (ses intentions, ses motivations, ses aspirations) de son cheminement? Qu’est-ce qu’il est prêt à y investir, en temps et en énergie?

Pour le jeune, entreprendre une démarche catéchuménale a ses exigences et ses défis : cela implique de s’y engager avec sincérité et fidélité à soi-même, dans le respect des autres personnes qu’il côtoiera. Une telle démarche demande aussi d’accepter de s’engager dans un processus d’apprentissage et d’en être transformé. Est-il prêt à courir ce risque?
Pour les adultes qui l’accompagnent, cela implique d’aménager une réelle place au jeune pour qu’il puisse y jouer un rôle actif.

La personne animatrice et/ou accompagnatrice individuelle

L’animateur de groupe ou l’accompagnateur individuel est à la fois une personne de référence et un témoin de première importance pour les jeunes en démarche catéchuménale. À ce titre, elle est appelée à jouer plusieurs rôles, les uns complétant les autres :

Animer

« Animer » signifie « donner vie », « stimuler », « mettre en mouvement ».

Dans une démarche de groupe, l'animateur. trice …

veille au bon climat des rencontres et voit à ce que chaque jeune trouve sa place dans le groupe;
prépare et anime chaque rencontre en portant attention aux cheminements individuels autant qu’à l’évolution du groupe;
favorise les interactions entre les jeunes et s’assure de la participation de chacun.e lors des rencontres.

Dans une démarche individuelle, l’accompagnateur. trice…

• favorise un climat de confiance et de respect mutuels entre le jeune et lui;
• propose au jeune des expériences, des rencontres et des échanges qui contribuent à son cheminement;
• favorise l’implication personnelle du jeune dans sa démarche et adapte ses propositions en fonction de sa personnalité et de ses besoins.

Accompagner

« Accompagner » évoque le fait de guider, de « marcher avec » une personne ou un groupe.

Dans une démarche de groupe, l'animateur. trice joue également un rôle d’accompagnateur. trice entre les rencontres du groupe de diverses manières :

Disponibilité et écoute d'un jeune qui en exprime le besoin.
Conversations informelles avec un jeune sur une question personnelle concernant la démarche.
Retour sur l’une ou l’autre rencontre, si celui-ci est souhaité, etc.
Différentes modalités d’accompagnement peuvent être mises en place, selon les préférences de chacun : page Facebook, blogue, Twitter, textos, rencontre, ou autre moyen convenu avec le jeune.

Dans une démarche individuelle, l’accompagnateur se rend disponible au jeune entre les rencontres et peut éventuellement l’inviter à communiquer avec lui, au besoin, par Facebook, Twitter, texto ou autre.

Favoriser des liens

Tant l’animateur de groupe que l’accompagnateur individuel ont un rôle à jouer dans le développement de relations avec d’autres chrétiens et dans l’intégration du jeune dans une communauté ecclésiale. Ces liens peuvent se nouer avec différents groupes et de diverses façons :

Entre le ou les jeunes et d’autres personnes et groupes du milieu (ex. : rencontres des jeunes avec quelques personnes engagées dans le milieu; activité vécue avec un groupe, etc.).
Entre le jeune ou le groupe de jeunes et la paroisse (ex. : jumelage de prière entre des jeunes et des paroissiens; préparation par des bénévoles de collations à apporter à une rencontre de jeunes; participation de membres de la communauté chrétienne à certaines activités ou célébrations avec les jeunes, etc.).
Avec les autres instances et personnes concernées par la démarche : équipe pastorale, équipe de liturgie, responsable diocésain, présidents des célébrations liturgiques, etc.

Le groupe, la gang

Le groupe auquel le jeune appartient est un acteur tout aussi important, en premier lieu, du point de vue des jeunes eux-mêmes : « la gang » ne fait-elle pas partie de l’ADN de tout adolescent?

Le groupe favorise la solidarité et les échanges entre pairs, ce qui est tout aussi important dans la démarche que les interactions avec des personnes d’autres générations. Il permet de vivre une expérience d’Église à échelle humaine, à la manière des jeunes.

Autant que possible, une démarche catéchuménale doit favoriser les rencontres entre jeunes, que celles-ci soient formelles ou non. Il n’est pas nécessaire que le groupe soit homogène : une démarche catéchuménale peut très bien se vivre dans un groupe de jeunes aux cheminements et aux profils divers, pourvu que chacun y trouve sa place et puisse atteindre ses objectifs. S’il est trop difficile pour un milieu de réunir un groupe sur une base régulière, on peut favoriser quelques rencontres en groupe à certains moments-clés de la démarche.

Les parents

Les parents jouent un rôle adapté à la situation de leur adolescent. On les encouragera à respecter la décision de leur jeune et à lui laisser l’entière responsabilité de sa démarche, tout en le soutenant d’une manière qui corresponde à ses attentes.

L’adolescence est une période au cours de laquelle la relation du jeune avec ses parents et sa famille se transforme tantôt progressivement, tantôt de manière plus abrupte. Certains jeunes ont besoin de prendre une certaine distance avec ce qu’ils ont reçu de leurs parents; ils revendiquent alors plus d’autonomie et de possibilité de faire des choix par eux-mêmes. Pour les parents, c’est l’apprentissage du lâcher-prise, sans pour autant démissionner. Leur rôle est tout aussi important, mais il ne peut plus être exercé de la même façon qu’avec un enfant. Dans la démarche catéchuménale, il est donc important de tenir compte des défis liés à la transformation des relations entre le jeune et ses parents. De plus, il est essentiel de guider les jeunes – et au besoin les parents – dans l’apprentissage de la liberté qui est au cœur même de l’acte de foi, et qui constitue un ingrédient essentiel de la démarche d’initiation chrétienne.

Le parrain ou la marraine

Le parrain ou la marraine joue un rôle important, non seulement dans la démarche, mais aussi par la suite : il (ou elle) est déjà – ou deviendra – pour son ou sa filleul(e) un témoin inspirant de la foi chrétienne, en paroles et en actes.

Le jeune qui demande le baptême choisit son parrain ou sa marraine « à cause de son exemple, de ses qualités, et par amitié; [ce parrain ou cette marraine] est délégué(e) par la communauté chrétienne et agréé(e) par le prêtre » (RICA, no 46). On trouvera, au no 10 du RICA, les conditions auxquelles doit répondre une personne pour être choisie comme parrain ou marraine.

Au cours du cheminement du jeune, le parrain ou la marraine jouera différents rôles : « [...] il accompagne le [jeune] le jour de l’appel décisif. Il montre amicalement au [jeune] comment vivre de l’Évangile dans sa vie privée et sociale, il l’aide dans ses doutes et inquiétudes, il lui apporte l’appui de son témoignage et veille à la croissance de sa vie baptismale. Choisi dès avant l’appel décisif, il exerce publiquement sa charge ce jour-là en rendant témoignage au sujet du [jeune], devant la communauté; son rôle reste important quand le [jeune] a reçu les sacrements et doit être aidé pour demeurer fidèle à son baptême. » (RICA, no 46)

Le jeune qui demande la confirmation peut choisir son parrain ou sa marraine de baptême, ou demander à une autre personne de devenir son parrain ou sa marraine de confirmation. Cette personne exercera les mêmes rôles que ceux décrits auparavant, en les adaptant tel que le proposent les célébrations liturgiques.

Le groupe de soutien ecclésial

Le groupe de soutien ecclésial est essentiel pour permettre au jeune de vivre des expériences ecclésiales concrètes et signifiantes. Au cours de la démarche, le groupe de soutien ecclésial sera constitué de manière progressive, en respectant les sensibilités et le cheminement du jeune.

Pour les jeunes qui vivent une démarche en groupe, celui-ci est déjà un lieu de soutien et de vie communautaire. On suggère d’élargir ce groupe à d’autres personnes, à certains moments importants de la démarche (notamment lors de célébrations liturgiques et d’autres expériences de vie ecclésiale) : des proches des jeunes et des membres de la communauté avec lesquels ils ont fait connaissance.

Dans le cas d'un jeune qui chemine individuellement, il sera important de réunir, à certains moments-clés de la démarche (notamment lors de célébrations liturgiques et d’autres expériences de vie ecclésiale), un groupe de soutien formé de différentes personnes, par exemple :

des jeunes qui vivent une démarche semblable dans un autre milieu;
des proches (son parrain ou sa marraine, s’il y a lieu, ses parents, quelques amis solidaires de sa démarche);
quelques membres de la communauté chrétienne qui le soutiennent dans sa démarche.

La Boîte à Théo

Qu'est ce que la Boîte à Théo

Suggestions de parcours

Du matériel

Suggestions complémentaires

Chant, carnet de marche, bâton du pèlerin, contrat de groupe…

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