Suivre le Christ aujourd’hui

Jean 1, 35-42
2^e dimanche du Temps ordinaire (B)

(photo : Depositphotos)

« Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui. » (Jean 1,39b)

Dans le système politique et démocratique de notre société, les partis politiques des divers paliers de gouvernement proposent des orientations et des priorités. Les chefs et les dirigeants se font élire pour mettre de l’avant leur programme. Sur une base régulière, chaque parti politique soumet à ses membres un vote de confiance envers le chef afin de signifier leur attachement au parti et à son dirigeant ou sa dirigeante. Généralement, leur objectif est d’avoir un fort pourcentage pour accepter de poursuivre.

Les premiers disciples dans l’évangile de Jean expriment leur intérêt envers le maître et leur souhait de le suivre. Ils sont attachés à celui dont le message et la réputation rejoignent les cœurs. Sa popularité le précède et les disciples invitent d’autres membres de leur entourage à le suivre.

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.

Le message du Christ dans l’évangile selon Jean se présente un peu comme un vote de confiance, comme un choix radical qui interpelle son peuple. Même si plusieurs le rejettent, il ne s’agit pas là d’un concours de popularité avec un vote de confiance comme en politique. Notre adhésion à son « programme » doit se traduire en parole et en action, en donnant des pieds et des mains à notre foi au cœur de nos milieux.

René Laprise
Diacre permanent (Gatineau)