Un être de relation
Deutéronome 4, 32-34.39-40 et Matthieu 28, 16-20
Sainte Trinité (B)
(photo : Depositphotos; montage: JR)
Il n’est nulle part question de la Trinité dans l’Ancien Testament. Il s’agit d’un dogme proprement chrétien. Cela dit, la première lecture de la solennité de la Sainte Trinité cette année, extraite du livre du Deutéronome, donne néanmoins le ton à la célébration avec ces paroles :
Interroge donc les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre : d’un bout du monde à l’autre, est-il arrivé quelque chose d’aussi grand, a-t-on jamais connu rien de pareil?
En effet, quoi de plus grand et d’insaisissable que le mystère de la Sainte Trinité ? Au point où il serait vain de chercher à l’expliquer rationnellement, dans une logique cartésienne. Mieux vaut aborder la question en se demandant ce que ce dogme peut bien nous révéler de ce Dieu en qui nous croyons. Plusieurs réponses sont sans doute possibles, mais celle-ci me semble s’imposer avant tout : Dieu est fondamentalement un être de relation. Trois personnes distinctes, mais aussi profondément unies.
Oui, Dieu est un être de relation et il veut justement entrer en relation avec les humains que nous sommes. C’est bien ce que reflètent les derniers mots de Jésus ressuscité dans la lecture évangélique :
Allez! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Jean Grou
Bibliste et rédacteur en chef de Vie liturgique et Prions en Église
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