Être saisis d’étonnement
Luc 24, 35-48
3e dimanche de Pâques (B)
(photo : Depositphotos)
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire et restaient saisis d’étonnement. (Luc 24,41)
Il est vrai que les signes de la résurrection sont souvent discrets, mais osons-nous y croire vraiment ? La résurrection, c’est l’intervention ultime et inattendue de Dieu dans une série d’événements tragiques qui ont conduit Jésus à la mort. Dieu semblait absent pendant les heures sombres de la passion et pourtant, les premiers témoins en ont fait l’expérience, Jésus est toujours vivant.
Son Esprit est toujours à l’œuvre aujourd’hui et Dieu continue de se révéler de manière discrète. Jésus nous a appris à le voir comme un père aimant et il utilisait un mot familier pour parler de sa proximité avec Dieu : « abba », un mot araméen que l’on peut traduire par « papa ».
Devant un Dieu qui se fait si proche, surtout quand on traverse des moments difficiles, quand on se butte à l’incompréhension ou à l’hostilité, nous avons raison d’être saisis d’étonnement. Car Dieu nous attend souvent aux détours des chemins ou à des moments où l’on ne s’attend pas à déceler sa présence.
Sylvain Campeau, bibliste
Office de catéchèse du Québec
Échos de la Parole
Année B (année en cours)
ARCHIVES
Échos de la Parole (2023‑…)
Année A • Visuels et extraits
Échos de la Parole (2019‑2022)
Année A • Année B • Année C
Visuels et extraits
Année A • Année B • Année C
Échos de la Parole (2016‑2019)
Année A • Année B • Année C
Visuels et extraits
Année B • Année C
Échos de la Parole (2013-2016)
Daniel Cadrin
Année A • Année B • Année C