D’amour et de lumière

11 mars 2018
Jean 3, 14-21
4^e dimanche du Carême (Année B)

(Photo © Depositphotos)

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé...
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » (Jean 3, 16.20-21)

Comme plusieurs passages de l’Évangile selon Jean, cet extrait utilise diverses images pour son message. Pour moi, il parle surtout d’amour et de lumière.

D’amour
« Dieu a tellement aimé le monde » ; « les hommes ont préféré », ou plutôt en grec, « aimé les ténèbres ». Il est question d’amour. Un amour qui sauve, mais qui n’est pas nécessairement réciproque. Dieu aime le monde, mais les hommes aiment les ténèbres.

De lumière
En fait, pas tous les hommes, puisque si certains sont dans les ténèbres, d’autres sont associés à la lumière. Comment passer des uns aux autres ? Si parfois on associe le fait d’être sauvé ou non aux œuvres à accomplir, ce n’est pas le cas ici. Le texte ne parle pas d’œuvres bonnes à accomplir. Il parle de « venir à la lumière ». Dans l’Évangile selon Jean, ce n’est pas la moralité ou l’agir qui importe au jour du jugement, mais la foi en Jésus comme Fils de Dieu. Nous avons tendance à chercher un bien et un mal. Alors que ce texte parle d’un amour qui mène à la lumière et à la vie éternelle. 

Antoine Paris
Doctorant, Université de Montréal/ Université Pars-Sorbonne