À deux, c’est mieux!

(Photos © Depositphotos )

En bref : Vivre une animation «en duo» comporte bien des avantages même si cela  vient avec certains défis.

« Deux ». « Avec ».  De fait, il est bien question ici de co-animation. Qu’elle est belle et bonne au goût la complicité avec quelqu’un d’autre! Cela est possible et même  souhaitable en animation de catéchèse.

La préparation d’une animation à deux s’en trouve sans doute plus dynamisée et risque d’avoir des retombées positives sur la rencontre de catéchèse elle-même. Est-ce utile de rappeler cette vérité : deux cerveaux risquent de générer plus d’idées qu’un seul. Le travail à deux permet aussi de partager les tâches et par le fait même  de rendre l’activité moins lourde à porter pour chaque personne. Même avec les meilleure intentions du monde, nous avons tous et toutes des points forts et des points faibles. À deux, on peut ainsi se compléter. Quoi de mieux qu’un ou une partenaire de catéchèse! À ce moment-là, nous n’avons pas besoin de performer dans tous les aspects de la catéchèse car ils sont assez nombreux. Et si par malheur, la vie nous ralentit momentanément le pas, le temps d’une rencontre ou deux, nous pouvons compter sur la vigilance de l’autre.

Dans une co-animation, quelles sont mes forces sur lesquelles nous pouvons compter?

Quel point plus faible chez moi profiterait de l’aide d’une co- animation?

Deux catéchètes aux personnalités différentes sauront peut-être mieux rejoindre les personnes catéchisées aux profils fort variés. À cause des sensibilités différentes, la co-animation permettra sans doute  une meilleure attention au verbal tout comme au non verbal des membres du groupe.

La catéchèse en partenariat demande sans doute des réajustements fréquents, de faire concorder la cadence. Cette marche à deux suppose qu’une personne catéchète  accepte de ne pas être tout, le tout de la catéchèse. Les ressources de l’autre sont aussi importantes  et peuvent venir combler les nôtres et vice versa. On apprendra ainsi à mettre toute forme de jalousie de côté. La catéchèse risque moins de devenir «notre» affaire.  La vigilance risque d’être davantage au rendez-vous car plusieurs travers nous guettent dans ce travail de catéchète
Vive l’entraide, vive le travail en équipe!

Mario Mailloux, chargé de projet
Office de catéchèse du Québec