Du souffle, de la vie, s’il vous plaît!

(Depositphotos)

Lorsque nous avons la responsabilité d’animer un groupe ou une rencontre, nous avons la responsabilité de déployer ce qu’il faut pour que la vie circule en abondance.

Pour bien saisir l’importance du mot « animation », un détour parmi les membres de sa famille sera très aidant. Pensons simplement à deux mots bien connus : « s’animer » et « réanimer ». Voilà des mots qui, sans ambiguïté, résonnent dans nos esprits : ils expriment le dynamisme et la vie. Parler d’animation, c’est donc parler de vie. Rien de moins! Elle gagne à être dynamique et vivante. C’est ainsi qu’une rencontre animée dans un contexte de formation à la vie chrétienne sentira bon la vie. Elle enverra le message, pas très subliminal, que la vie chrétienne peut être intéressante et vivante.

Partons d’une intervention passée, qui a été sous notre responsabilité ou à laquelle nous avons assisté. L’exercice peut être vécu en solo ou, mieux encore, avec quelqu’un d’autre, que ce soit en personne, au téléphone ou sur Skype.

• Prenons d’abord le temps de visualiser l’environnement, le ton, le déroulement de la rencontre ainsi que la disposition dans laquelle nous étions.

Qu’est-ce qui a contribué à rendre cette rencontre vivante?
Ou, sinon : qu’est-ce qui a manqué pour que l’intervention ait été plus dynamique?
Une pointe d’humour? Une coanimation? Un autre ton?
Une anecdote?
L’utilisation d’un support audio ou visuel?
Quoi d’autre?

• Osons apporter quelques suggestions, même loufoques. Nous en ferons le tri plus tard.

Lequel des cinq sens a été ou aurait pu être sollicité davantage durant cette intervention?

• Choisissons maintenant une première suggestion, parmi celles que nous avons apportées et triées, et que nous considérons comme étant la plus facile à réaliser. Rappelons-nous qu’une simple modification peut parfois rendre une intervention plus dynamique et vivante. À nous de voir comment la déployer.

• Visualisons ce passage à l’acte.

• Notons ce qui pourrait nous faire peur. Décortiquons cette peur avant d’être dans le feu de l’action. Il est bon de nous en approcher afin qu’elle ne prenne pas le dessus lors de notre intervention.

Ce premier pas pourrait être un bon test. Par la suite, à nous d’essayer une deuxième suggestion de changement et ainsi de suite. Longue vie à nos interventions!

Mario Mailloux, chargé de projet
Office de catéchèse du Québec