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La responsabilité de la catéchèse, une affaire de « gang » finalement

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Photo © Depositphotos

En bref : La catéchèse, pour être vraiment œuvre d’Église, doit se déployer plus que par la «simple» lecture d’un document devant un public donné. Elle gagne à se penser, à s’organiser, à se vivre davantage en partenariat.

Dans le feu de l’action,  il est bon de prendre un bref temps d’arrêt pour se rappeler quelques évidences, quelques éléments de base qu’il est risqué d’oublier. Parfois, la catéchèse, si belle et si bien préparée soit-elle, peut devenir un peu lourde à porter sur nos épaules. Et cela, même si nous aimons le Seigneur et les destinataires de la catéchèse.  Souvenons-nous de quelques aspects présentés dans le Directoire général de la catéchèse.

Primo, l’évêque est le premier responsable de la catéchèse dans le diocèse (no 222). Il se doit de veiller à la réalisation de ce service primordial que nous rendons comme catéchètes. Secundo, dans le diocèse, la catéchèse est un service unique, accompli conjointement par les prêtres, les diacres, les religieux et les laïcs, en communion avec l’évêque (no 219). Des réunions sporadiques de sensibilisation, d’élaboration et d’évaluation pourraient avantageusement mobiliser toutes ces personnes. Un babillard ou une page Facebook pourrait faire circuler les découvertes, les «bons coups» tout comme les besoins en catéchèse. Celle-ci se verrait sans doute dynamisée. Tertio, il est signifié que toute la communauté chrétienne doit se sentir responsable de ce service (no 219). Ouf! Dans la pratique, il se peut que ces rappels demeurent des vœux pieux.

Qu’est-ce que ce rappel suscite chez nous?

Que pourrait-on mettre en place pour démontrer davantage ce partenariat?

Entre nous, il est vrai que certaines décisions se prennent bien au-dessus de nous, les catéchètes. Certains nous rappelleront à l’ordre, i.e.  nous suggèreront de nous concentrer sur la tâche que l’on nous demande d’accomplir, à savoir les catéchèses à préparer et à animer. N’oublions pas qu’il nous est toutefois possible de rappeler, de proposer, de demander. Il existe sûrement une oreille attentive, quelque part, pour nous entendre.
Et là où une plus grande marge de manœuvre nous revient, c’est dans le déploiement de la rencontre de catéchèse. Nous avons grand avantage à nous trouver des personnes alliées. Ce pourrait être  de faire appel à un membre ou l’autre du groupe de catéchèse que nous animons pour accomplir une tâche. Nous pouvons solliciter une ressource personnelle ou issue de la communauté qui viendrait nous soutenir, nous appuyer, nous donner un petit coup de main. L’équipe pastorale pourrait interpeller la communauté dans ce sens.

Qu’est-ce qui m’empêche de déployer la catéchèse sous un mode davantage partenarial au niveau qui est mien?

Quels bienfaits risquons-nous d’en retirer?

Bref, nous gagnons à nous rappeler et à mettre en place ce qu’il faut pour que ce service en soit véritablement un d’Église et que la catéchèse ne devienne pas «mon» affaire mais bien «notre» affaire et ainsi qu’elle ne soit pas un fardeau pour qui que ce soit. Alors nous éviterons de nous camper dans des positions dures, à quel que niveau que ce soit, qui nous érigeraient en propriétaire de la «chose» et nous éloigneraient  des attitudes proposées par Jésus.

Mario Mailloux, chargé de projet
Office de catéchèse du Québec

 

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